Pour mettre en place la certification, il faut d’une part un système documentaire vérifié et maîtrisé, conforme à la loi (loi sur l’avenir professionnel) et la réglementation sur la formation (activité réglementée), d’autre part une pratique établie et maîtrisée, dans les faits, de ce système à son activité quotidienne sur l’ensemble du périmètre qui est ou va être certifié.
Là où l’exemple du « référencement » Datadock s’attachait à maîtriser essentiellement un système documentaire, il s’agit de montrer ici non seulement cette maîtrise mais en plus sa pratique quotidienne et récurrente en abordant des points supplémentaires constitutifs du « nouveau Référentiel National de Certification Qualité (RNCQ) / QUALIOPI ».
Concrètement :
Dans un premier temps :
A l’issue d’une phase d’échanges et d’audit de l’existant, il sera nécessaire de compléter durablement tous les aspects n’atteignant pas le niveau d’exigence par des rectifications ou des créations de procédures, des documents et de nouvelles pratiques.
Dans un second temps :
Pratiquer une revue de contrat, nécessaire à la vérification des contenus et des pratiques sur des cas réels et récents.
Dans un troisième temps :
Après avoir acquis l’assurance que la mise en œuvre peut être considérée comme acquise par l’organisation et les collaborateurs, pratiquer un audit à blanc pour s’accoutumer au processus d’audit réel pratiqué par l’OC. Le faire, le synthétiser et le débriefer avec chaque acteur concerné.
Enfin :
Commander et faire réaliser l’audit de certification, de suivi ou de re-certification à l’Organisme Certificateur que vous aurez choisi.
Il est à prévoir que les premiers OPAC (Organisme de Formation) audités (en vrai) vont essuyer les plâtres de ce nouveau référentiel car les auditeurs auront un peu de mal à adapter leur audits malgré les cahiers d’indications d’interprétation fournis officiellement, tant il reste d’ailleurs d’interprétations possibles (quand on connaît bien le métier et le monde des auditeurs [qui sont rarement du métier ou n’ont aucune pratique du métier]). Ce n’est pas pour cela qu’il faut attendre.
Et puis, la certification acquise :
Il faudra la conserver en vérifiant la conformité de son organisme ou de son activité ou de son site afin de préparer le prochain audit.
Euh,… pardon,… Il faudra continuer à faire de la qualité pour ses clients comme tous les OF le font déjà depuis le 1er janvier 1972… Bon d’accord, on a un peu évolué depuis cette date, même si certains en doutent. Et vous savez quoi, ce n’est pas terminé je crois !